La biomasse microbienne
représente le compartiment vivant de la matière organique (MOV)
Ce compartiment est directement en lien avec le « statut organique » du sol et avec la fourniture potentielle en azote. Il est significativement affecté, dans un sens ou un autre, par la plupart des pratiques culturales. L’évolution dans le temps du rapport MOV/MOT (ou C-Biomasse en % du C total) renseigne très précocement sur le sens d’évolution des stocks (enrichissement ou appauvrissement). La biomasse microbienne est mesurée par la technique de fumigation au chloroforme (mesure normalisée ISO 14.240-2). C’est le paramètre biologique le plus couramment utilisé en France et dans le monde pour des préoccupations agronomiques et environnementales.